Exposition "De Narcisse à Amglo, l’aborigène blanc"
Écolier turbulent de Saint-Gilles-sur-Vie, jeune mousse innocent embarqué au long cours, naufragé oublié en terres lointaines, homme aborigène Uuntaalnganu du Cap York, sauvage blanc arraché à sa terre australienne ou apatride oublié du monde… qui était Narcisse ?
Jeune mousse, Narcisse Pelletier embarque sur le Saint-Paul qui s’abîme sur les récifs de l’île Rossel (Papouasie-Nouvelle-Guinée) en 1858. Abandonné par ses compagnons sur les côtes nord-est de l’Australie, il est recueilli par des aborigènes et immergé pendant 17 ans dans la culture Uutaalnganu. "Le sauvage blanc", tel qu’il fut surnommé par la presse australienne, sera finalement récupéré de force par des marins anglais et ramené en France en 1875.
Le premier contact de Chanouga avec Narcisse Pelletier a lieu en 2007, au hasard d’une brocante où il a acheté un vieux numéro de la revue "Histoire de la mer" et découvre une photographie d’un homme blanc au torse nu scarifié, aux oreilles et au nez percés, portant le nom de Narcisse Pelletier. Coup de foudre immédiat. Commence alors une enquête minutieuse, un long chemin dans cette histoire, pour tenter de comprendre qui pouvait être cet homme complexe et ambigu. Chanouga mettra ensuite en dessins le périple incroyable de cet homme pour en faire une trilogie.
¤ Animations autour de cette exposition :
- Samedi 18 janvier à 10h30 et 11h30 : Des marques sur la peau.
- Samedi 15 février à 10h30 et à 11h30 : Visites de l'exposition.
- Samedi 15 février à 16h : Rencontre et échanges.
- Mercredi 26 février à 10h : Atelier dessin narratif.
- Mercredi 5 mars à 10h : Atelier dessin narratif,
- Jeudi 13 mars à 18h30 : Projection du documentaire « Narcisse Pelletier, naufragé, aborigène »,
- Samedi 22 mars à 14h30 : Atelier dans l'univers de Chanouga.
¤ Info + :
Le musée Hèbre, à Rochefort, accueille également une exposition sur Narcisse Pelletier : « Narcisse Pelletier, jeune mousse perdu en Australie ». Initiée par l’historien Thomas Duranteau et richement illustrée par ses dessins et aquarelles, cette exposition soulève la question essentielle du respect entre cultures abondamment évoquée au musée Hèbre par ailleurs.
